La lombalgie est l’une des principales causes d’invalidité dans le monde et l’une des raisons les plus courantes pour consulter un médecin ou s’absenter du travail.
SYMPTÔMES
Les symptômes varient beaucoup. Douleur sourde, lancinante, ou localisée, douleur irradiant le long des jambes quand les racines nerveuses sont irritées – elle est généralement pire avec la flexion, le levage, la position debout et la marche, et elle diminue quand le corps est incliné ou couché. Les symptômes aigus ne durent généralement que quelques jours ou quelques semaines, mais dans les cas de blessures graves, les symptômes peuvent durer plus longtemps.
SYMPTÔMES NÉCESSITANT DES SOINS URGENTS
Si vous souffrez d’un des symptômes suivants, il est nécessaire d’aller à l’urgence : perte de contrôle de la vessie ou des intestins, engourdissements dans la région de l’aine, et fièvre. Toute douleur dorsale aigüe survenue à la suite d’une chute ou d’une blessure devrait être examinée par un professionnel de la santé dans les plus brefs délais. Autres facteurs de risque importants : antécédents de cancer ou d’utilisation de drogues par voie intraveineuse,[NW14] amaigrissement involontaire, usage à long terme de médicaments stéroīdaux, système immunitaire affaibli, et douleur qui s’aggrave avec le repos.
CAUSES
Les causes de lombalgie varient considérablement. Les plus courantes comprennent :
- douleur discogénique
- maladies dégénératives des articulations/discopathies dégénératives
- entorses musculaires
- entorse ligamentaire ou articulaire
- microtraumatismes répétitifs et posturaux
- processus dégénératifs
- sténose
- fractures par compression/fractures pathologiques
- maladies arthritiques et inflammatoires
Bon nombre de professionnels de la santé ne connaissent pas bien les origines exactes de ces problèmes du dos. La clinique Robichaud-Lévesque s’efforce d’identifier la cause précise des symptômes de ses patients. Cela nous permet de gérer le problème correctement, réduisant ainsi le risque d’une issue négative et minimisant la progression vers les syndromes de douleur chronique.
FACTEURS DE RISQUE
Les mouvements répétitifs au travail ou à la maison (soulever, tirer, mouvements de torsion de la colonne vertébrale) sont aptes à contribuer aux maux de dos. Outre ces facteurs, l’immobilité prolongée résultant du travail sédentaire assis entraîne également des stress posturaux pouvant avoir des effets néfastes sur le corps. L’embonpoint, le tabagisme, l’inactivité et autres comorbidités (autres maladies) augmentent tous le risque de souffrir de maux de dos.
PRÉVENTION
La première ligne de défense contre la lombalgie est d’éviter les facteurs de risque tels que ceux énumérés ci-dessus. L’amélioration de l’état physique et la pratique d’une bonne mécanique corporelle permettent de réduire la douleur et de prévenir sa récurrence. L’exercice aide à se faire des muscles, à améliorer la coordination et la flexibilité, et à augmenter la force et l’endurance des muscles du dos et du tronc. Le maintien d’un poids santé, avoir de saines habitudes de vie, l’activité physique, et le fait de ne pas fumer peuvent également réduire de beaucoup les douleurs dans le bas du dos. N’oubliez pas : tenez-vous droit, asseyez-vous droit, soulevez droit.
TRAITEMENT
La gestion médicale conventionnelle des maux de dos d’origine mécanique est basée principalement sur la gestion de la douleur; elle en identifie rarement la cause. Or, les douleurs lombaires ne sont pas toutes pareilles. C’est pourquoi chez Robichaud-Lévesque, nous croyons qu’il est essentiel de trouver la cause profonde de la douleur, car c’est cela qui éclaire tout protocole de traitement et de réadaptation ultérieurs.
Les soins chiropratiques permettent de maximiser la mobilité articulaire et de réduire la tension musculaire associée aux affections du bas du dos. La photobiomodulation/thérapie au laser, en favorisant la régénération tissulaire, augmente le flux sanguin vers l’endroit douloureux et contrôle l’inflammation, ce qui peut produire des résultats positifs à long terme. La chirurgie, quoique parfois nécessaire, ne l’est que rarement.
PROCHAINE ÉTAPE?
Il est important de noter qu’une fois atteint de douleur dans le bas du dos, il est possible de devenir prédisposé aux récidives. Au fil du temps, les douleurs lombaires peuvent également réduire la résistance aux états de santé annexes tels que la discopathie dégénérative et la maladie dégénérative des articulations. Pour réduire le risque d’aggraver à nouveau la région lombaire, il est important de continuer à maintenir une bonne posture, de bouger correctement, et de faire tous ses exercices de réadaptation, même quand on ne ressent pas de symptômes.