Les entorses et les foulures sont causées par une élongation excessive des tissus (muscles, ligaments, tendons et capsules articulaires) au-delà de leur amplitude de mouvement physiologique normale. Ceci peut avoir comme conséquence la déchirure complète du tissu ou la formation de microtraumatismes tissulaires.
SYMPTÔMES
Les signes et symptômes varient en fonction de la gravité de la blessure. Ceux-ci peuvent comprendre douleurs, enflure, ecchymoses, amplitude limitée des mouvements, capacité portante limitée, et l’impression d’entendre ou de ressentir un crac dans l’articulation affectée.
FACTEURS DE RISQUE
Les facteurs de risque les plus courants associés à ce type de blessure sont la fatigue, le manque de coordination musculaire, le port d’équipement inadéquat, et les conditions environnementales défavorables.
PRÉVENTION
Les exercices propres au sport pratiqué, le renforcement de la proprioception articulaire[NW21], l’entraînement visant la stabilité corporelle et le conditionnement physique général peuvent atténuer le risque associé à ce type de blessure.
TRAITEMENT
Les traitements varient en fonction de la nature et de la gravité de la blessure. La photobiomodulation/thérapie au laser facilite l’accélération de la réparation des tissus, minimise les effets persistants de l’accumulation de tissus cicatriciels et maximise le potentiel de résultats bénéfiques à long terme. Les soins chiropratiques et l’acupuncture peuvent également être mis en place pour minimiser les obstacles au rétablissement, tels que les muscles tendus et problématiques environnants et autres tissus[NW22].
Si vous avez subi une entorse ou une foulure, essayez immédiatement l’approche « R.G.C.E. » : repos, glace, compression, élévation.
PROCHAINE ÉTAPE?
Les gens ont tendance à bien se remettre de ce type de blessure, mais il est possible de ressentir de l’instabilité localisée pendant plusieurs mois. Le maintien de soins continus et l’adhérence aux protocoles de réadaptation permettent de réduire le risque de se blesser à nouveau, et aussi de minimiser les obstacles au rétablissement, tels que l’amplitude limitée des mouvements au niveau des articulations avoisinantes et l’altération de la démarche.